Le policier, cette race à part

Par Mehdi Ayadi

Le policier Tunisien est une race à part, oui je dis bien race car la race fait tout de suite allusion aux chiens. Et c’est mon but. Je vais essayer à travers ce billet de « dresser » le portrait de cette espèce.

Le policier Tunisien est issu d’un mariage consanguin, c’est pour cette raison qu’il n’est pas en pleine possession de ses facultés mentales. En fait si Darwin avait connu notre police, il aurait trouvé son chaînon manquant : tout juste entre le primate et l’Homme moderne.

Le flic est affreux, moustachu et con de surcroît et c’est pour cela qu’il est recruté. Et oui le niveau intellectuel pour entrer à la police ne compte pas beaucoup, ah non, il ne compte pas du tout. Donc il abuse de son autorité et maltraite tous ceux qui le croisent pour combler son insuffisance mentale et intellectuelle(le policier a un QI qui tend généralement vers 0) et ne plus se sentir inférieur ne serait-ce qu'un petit instant.

Nos flics ne ratent pas une occasion pour enculer un jeune citoyen qui a juste voulu jouir… de son droit de manifester. Ce phénomène très répandu dans le milieu de la volaille est expliqué par l’imbaisabilité (ce mot n’existe pas) de leurs femmes, ce qui est très logique, les vilains épousent les vilaines.

Pour ma part, je hais les flics de toutes les fibres de mon corps, dés que j’en croise un c’est toujours le même réflexe : insulte et doigt d’honneur. Essayez de le faire c’est très simple surtout lorsque vous êtes en voiture. Cela me fait énormément plaisir à chaque fois où je lis qu’un tel flic a été tabassé ou mieux encore qu’un tel flic a succombé à ses blessures, c’est le top, c’est orgasmique. Vous allez tous penser que je n’ai pas de cœur mais détrompez-vous, j’en ai un. Et pour preuve, la mort de Paul le poulpe fin 2010 m’a déchiré.

Le Ministre de l’Intérieur, que j'emmerde au passage, a beau dire dans les médias que nos flics suivront des formations à l’étranger mais ceci est  un combat perdu d’avance. Car tout simplement dans la formation, il y a des informations à assimiler. Et tout le monde sait qu’un être normalement constitué  possède des milliards de neurones, le flic lui, en possède que quelque- uns.

La solution ? Mettre tous les poulets (il y en a environ 130000) nus à genoux  sur une place publique et en face, des citoyens, des fouets radioactifs à la main, les flagellent...Pourquoi radioactif ? Pour que cette race devienne stérile et ne puisse plus donner naissance à de nouveaux monstres. C’est mon rêve !! Et c’est le rêve de beaucoup de personnes de mon entourage.

« On croit que les rêves, c'est fait pour se réaliser. C'est ça, le problème des rêves : c'est que c'est fait pour être rêvé. Dixit Coluche.

En attendant, je continuerai à abhorrer cette race et pour ces jours de fêtes je ne peux que leur souhaiter de travailler sous un soleil de plomb…

                                                            ils sont illettrés je vous l'ai dit 

Mise à jour: voila que Béji Caied Essebsi vient de contredire mon début d'article sur la théorie de Darwin, selon le vieux, le policier serait un singe. Alors qui croire ? Sommes-nous en train de nous diriger  vers une division entre ceux qui approuvent la version de Sebsi et ceux qui approuvent la mienne?  Mourrons-nous avant de connaitre toute la vérité comme ce fut le cas pour feu Darwin.

Une chose est sûre vous pouvez déjà humilier un flic en lui lançant une banane, lui faire un doigt ou bien les deux en même temps.

Mehdi Ayadi sur Twitter Suivre @MehdiAyadiCorra

Saida Agrebi: la boule de graisse qui en savait trop

Saida Agrebi a pris la clé des champs pour rejoindre tout le gotha de Ben Ali pour un exil doré.Jusque là rien d'anormal sauf que ce départ annoncé a été fait sous l'œil vigilant de toute la classe dirigeante de ce pays.

Elle est partie avec les honneurs en passant peut-être par le salon d'honneur et saluée jusqu'en bas de la passerelle, chose que Ben Ali et sa garde rapprochée n'en ont pas eu droit.

Maintenant tout le monde peut pousser un grand ouf. Un gouvernement provisoire transitoire de transition...non méritoire qui cherche à arriver au 23 octobre avec la moindre casse, mais surtout finir cette mission sans trop de frictions avec tous ceux qui étaient dans le giron du régime déchu(hommes politiques encore influents, personnes dirigeantes des appareils de l'Etat, corporations, hommes d'affaires...).

En un mot, ce départ arrangeait tout ce beau monde et il est devenu difficile voire impossible de démêler l'écheveau de sa propre gestion en tant qu'ancienne "Patronne" de l'ATM, mais surtout pour la position qu'elle occupait dans la camarilla de Ben Ali et dans les rouages de l'Etat. C'était une femme qui en savait beaucoup.

Après ce départ ayant eu la bénédiction des appareils de l'Etat on a eu droit à des précisions des deux Ministères chargés ou de rendre justice aux tunisiens ou de veiller à la sécurité du territoire. Ils avaient raté une bonne occasion pour se faire oublier et surtout ne venez pas me parler maintenant d'un dysfonctionnement dans ces deux derniers. C'était la honte.

De grâce, messieurs ne prenez pas le tunisien pour un enfant de chœur. Il est peut être candide et naïf mais certainement pas con.

A l'arrivé c'est le doute qui s'installe. Le tunisien ne croit plus en rien,il est désemparé, désappointé mais il est certain d'une chose que les objectifs de sa "révolution" et surtout ses acquis sont en train de s'éloigner.Il est persuadé d'essuyer des camouflets à répétition(libération d'ex-ministres, départs organisés,justice à deux vitesses...).

Tout cela ne peut conduire qu'à l'exacerbation des tensions et bonjour les dégâts: des sit-in qui reprennent, des grèves,des manifestations,une démobilisation pour les inscriptions sur les listes électorales...

Ce n'est qu'en demandant des comptes à ceux et à celles qui ont usé et abusé de leurs positions que l'on pourra parler de réconciliation. Mais en attendant, on reprendra la rue pour faire la pression et cette fois-ci on ne se fera plus avoir et on sera sans pitié.
PS: avec tous mes respects pour les rats 

Mehdi Ayadi